Fuite par les marais

Une barque apparaissait au loin, accompagné d'une mélodie discordieuse.

Son conducteur était tout de blanc vétû, et il portait un masque à la figure. Il sifflotait gaiement la fin de la semaine.

Pas trop chargée en effet, il n'y avait eu ni invasion, ni kidnapping de princesse, ni de problème diplomatique. Une véritable semaine paradisiaque. Il respirait enfin au calme et à la sérénitude.

Il avait loué cette barque a un pêcheur pour une modique somme. Il pourrait ainsi explorer cette partie d'héziode sans tacher son beau kimono blanc qui sortait du tailleur. Il avait mis des mois pour s'en achetr un neuf il devait rester un minimum propre.

Après tout, être un chevalier défenseur de la veuve et de l'orphelin n'était pas une situation très stable. Il avait du mal a nouer les deux bouts financièrement parlant. Encore un peu et il devrait frapper à la porte de l'assistance social du QG des forces bénéfiques. On aurait décidement tout vu...

Il poussa la chantonnette d'une voix aussi gracieuse qu'un concert de casseroles rouillées lorsque son petit familier l'appela télépatiquement.

°[Daera] Dit Medillen, il y a une main qui dépasse du marais.°
°Pfff quoi de plus normal qu'une main qui dépasse d'un marais au sol mouvant ?°
Medillen s'immobilisa un instant. Son esprit fut réquisitionné pour un effort exemplaire, et dix secondes après il sauta dans le marécage. Grâce à son pouvoir de la lumière, il créa sous l'eau une échelle. Il sortit rapidement avec une personne sur le dos, et ... un chat sur la tête ? Le matou lui griffait les cheveux lorsque la fille commenca à tousser.
" ahhh fichu kimono... ils restent jamais propre plus d'un jour... Heu madame ? made...mademoiselle ? ca va ? j'espère que je ne devrais pas faire de bouche à bouche "

° [Daera] C'est malin aussi ca fait une demi-heure qu'elle t'appelauit et a cause de ta belle chanson tu n'as rien entendu.°
° Daera... ta gueule, les serpents sont sourds, tu n'as rien pu entendre°
°[Daera] c'est le chat qui vient de me le dire triple buse ! Encore heureux que je suis sourde, sinon je serais partit loin de toi il y a longtemps°
° meuhhhhh °

Pandore s'enfonçait petite à petite, d'une manière tellement lente que la souffrance encourut était déjà imaginable. Lorsque la tête disparut dans la vase, l'air commença à leur manquer à toutes deux. Vitae tenta de s'extirper sans succés. Dans un dernier effort vain, Pandore tenta de sortir sa main pour s'aggriper à un malheureux jonc...
De la musique? Sensation d'éttouffement. Puis bouffée d'air agressive.
Pandore se mit à tousser et à cracher ses poumons. Vitae était dans le même piteux état que sa maîtresse. Pandore se massa la gorge et respirait bruyament, comme si elle avait courut pendant des heures. Elle se secoua un peu à la manière d'un chat, pour se débarrasser un maximum des résidus marécageux pouvant se trouver sur elle. Elle s'occupa ensuite de Vitae qui semblait beaucoup plus mal en pont que ne l'aurait d'abord cru Pandore.

- "Vi, tu m'entend, répond moi?"

°[Vitae]: Il y a quelqu'un...°

Pandore se retourna brusquement et se retrouva face à face avec la personne qui l'avait vraisemblalement sauvée. Elle était pétrifiée.

La fille parla un peu

*Pfouii sauvé ^^*
C'est dans ces moments là que le héros fait généralement quelque chose d'intelligent. Il sort une phrase, il fait un clin d'oeil et le tour est joué.

Mais Medillen n'était pas ce genre de héros ^^ [kawai]

La fille se retourna brusquement, et surprit Medillen qui sauta en arrière en poussant un cris de surprise. Il tomba de l'autre côté de la barque violemment. Celle-ci se mit a tanguer dangereusement. Si bien que le sac de provision de Medillen passa par dessus bord.

N'écoutant que son courage, il tenta de le rattraper, mais il ne réussit qu'a retomber dans la flotte.

C'est avec une algue verte-brune sur la tête et une masse dégoulinante dans la main droite qu'il réussit a dire péniblement " Je suis soulagé que vous allez mieux... heu vous pouvez pas m'aider à remonter ? ^-^"

Après quelques autres péripeties singulière, le chevalier réussit enfin a monter dans la barque

" Ah... mais quel manque de ... politesse je fais preuve ! Je ... ne me suis ... même pas présenté. Je m'appelle... Medillen che...chevalier de la lumière au service de la veuve, de l'orphelin et des dames en détresses"

Pandore ne bougeait toujours pas, restant pétrifiée sur place de se retrouver face à une personne. Elle qui fuyait tout contact, voilà que celui-ci partait à sa recherche pour la frapper de plein fouet. Ce qui la rendait encre plus mal était que cette personne lui avait sauvé la vie, par conséquent, elle lui devait la sienne. Ce qui la dérangeait encore plus que tout cela encore était qu'elle était la première concerné dans cette histoire.
Cependant, elle avait dû faire peur à son sauveur car celui-ci, malencontrusement, perdit l'équilibre et bascula par-dessus sa petite barque. Pandore sut qu'elle aurait dû l'aider à se relever mais c'était plus fort qu'elle, elle ne voulait pas bouger. Elle avait envie de disparaitre loin d'ici, pour oublier cet incident qui avait faillit lui coûter la vie. Au comble de tout, il se présenta, ce qui voulait dire qu'il attendait la même chose d'elle.
Avant de lui répondre, elle prit le temps de prendre Vitae dans ses bras et de la caresser un peu.
Parlait lui coutait un terrible effort.

- Je m'appelle Pandore."

Ce fut les seuls mots qu'elle réussit à aligné, et elle parlat à toute vitesse, comme pour se débarrasser d'un désagréable moment. Elle resta muette encore un moment, s'occupant de Vitae qui reprennait de plus en plus ses esprits. Puis, elle murmura à grande allure:

- " Merci."

C'est alors que Vitae lui parla.

°[Vitae]: Il n'a pas l'air de nous vouloir du mal...Je pense que tu peux relâcher un peu ta méfiance.°

Au prix d'un grand effort, Pandore leva la tête vers Medillen et lui esquissa un tout petit sourire où l'on pouvait percevoir de la reconnaissance.

Elle souriait

Medillen fit une belle petite courbette devant la dame.

Faire le pitre avait toujours été une clef pour détendre l'atmosphère et dénouer les chaines de la solitude.

Puis il se redressa et dit d'un air assez sérieux

" Et qu'est ce qiu vous amène dans ces recoins marécageux aussi peu équippée ? "

Elle détourna le regard.

*Geste typique pour éviter une situation génante. Elle ne doit pas tout me dire... donc c'est un secret qu'elle protêge. Soit elle ne me fait pas confiance, soit c'est un peu illégale.

Pas de marchandise, donc c'est probablement pas une contrebandière. Elle est toute seule donc il ne s'agit proprablement pas d'une membres de bandits...

Toute facon si tel aurait été le cas elle ne se serait pas aventuré ici sans connaitre le chemin.

J'en conclus donc qu'elle était pressée. A-t-elle des poursuivants ? Osera-t-elle me le dire ?*

" Madame, vous m'excuserez cette action si peu cavalière, mais sans une certaine explication je serais dans l'embaras de vous laisser ici. Hors, vous ne pourrez pas faire cent mètres sans retomber dans la même mélasse...

Je sais que cela fait partie d'une certaine intimité, mais que faisiez-vous au milieu d'une des régions les plus sauvages d'héziode ? Sans équipements ? Sans connaissance de la région ?

Je ne suis pas un simple d'esprit, madame. Et sachez que le masque devant mes yeux ne m'obstrue en aucun cas ma perception.

Savvi ? "

Pandore n'apprécia pas le fait qu'il ne la laisse pas. Mais elle dû avouer qu'il avait raison et qu'elle ne ferait pas cent mètres sans retomber et manquer de mourrir asphixiée.
Le plus étrange c'est qu'il devina qu'elle genre de personne elle était. Elle eut très peur tout à coup. Elle serra sa chatte Vitae d'un geste convulsif dans les bras. elle ne savait pas quoi dire et quoi faire.
elle décida d'en dire un tout petit peu plus.

- "Je...suis poursuivie..."

[°Vitae°: Reste calme Pan. Je n'ai pas encore perçut d'intention mauvaise envers toi venant de sa part.]

Pandore se décontracta un tout petit peu. Elle n'avait qu'une envie: quitter cet endroit.

La réponse de Medillen fut immédiate

" Mais il valait le dire tout de suite !"

Medillen commenca a ramer énergiquement

" Sachez que je vous protégerais quoi qu'il m'en coute. Je jure solennellement que vous atteindrez la prochaine ville intact. Vous avez ma parole de chevalier !"

Après tout, c'était dans ses attributions. Mais ils avaient fait beaucoup de bruits. Les poursuivants devaient être sur leur pistes...

" Au fait, quel genre de poursuiv..."

Il fut coupé par un trait qui passa non loin de lui...

Pandore n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passa par la suite. Elle se ssouvint que Medillen se mit à ramer assez vite. Et c'est alors qu'un trait leur passa juste à côté. µVitae, du fait de la surprise, planta ses puissantes griffes dans la peau de Pandore squi se retourna vivement pour voir ce qu'l se passait. C'est alors qu'elle se sentie défaillir. Leurs poursuivants les avaient retrouvées toutes les deux et même rattrapées.

[°Vitae°: Reste près de Madillen ,il va te protéger. Je sais bien que nous n'ai!mons pas les contacts avec les gens, mais nous n'avons pas le choix. Il en va de notre survie. Il faut que tu te reprennes.]

Pandore se lava tant bien que mal sans faire tanguer la barque. Elle fouilla dans son sac et sortie ses deux grandbunks, qu'elle anchassa sur ses poignets.

- "Si je vous dit, que pour survivre j'ai dû leur voler de la nourriture et que maintenant il veulent notre peau pour si peux de chose, de quel côté aller vous vous tourner?"

C'était la première grande phrase qu'elle énoncait depuis qu'elle avait rencontré Medillen.

" Tout d'abord je commencerais pr vous gronder ! =D Voler, même dans l'absolue necessité c'est pas bien !

Mais ne vous inquiété pas je suis sûr qu'on peut régler ca à l'amiable. Ils comprendront que c'était pour votre survie, que vous êtes désolée etc...

Je suis sûr qu'ils comprendront ! Il m'ont l'air tout a fait sympathique !"

Medillen se tourna vers des villageois patibulaires aux visages remplis de balafres sournoises qui, dans de grandes barques, les poursuivaient avec des arcs rudiementaires, des fourches et des torches

" Voyons mes amis ! nous ne voulons que paix et amour ! Fraternité a tous les peuple d'héziode ! Lavoleuse regrette, mais elle avait vraiment faim et pas d'argent pour payer ! Vous n'allez pas faire un fromage pour une simple histoire de nourriture volée non ?..."

Une volée de flèches lui répondit. Elles filèrent dans sa direction. Il ne bougea pas d'un centimètre. Elles le ratèrent de peu et se fichèrent dans l'eau poisseuse

" ... si ? Excusez de mon jugement, mais c'est une réaction quelque peu... outre-mesure ! Toute personne fautive devant les loi mérite un jugement équitable !"

Il entendit vaguement des gens crié de buchés et de diverse tortures, ainsi que des insultes dirigée vers la fille. Une autre volée de traits, mieux ajustées cette fois, s'envolèrent vers leur barque. Il se tourna vers la saris.

" Ne vous inquiétez pas. Tout va bien se passer. Et surtout éviter d'être blessé. Kawai ?"

Il leva la main derrière lui, et dans un éclair de lumière intense un bouclier se forma devant la barque. Les flèches s'y fracassèrent.

°tiens daera, toute cette eau me donne une idée... pas toi ?°
°[daera] on va bien s'amusé !°

Pandore regarda ses poursuivant s'approcher de plus en plus. Elle se raidit. S'il fallait qu'elle se batte pour sa survie encore une fois,e lle le ferait. Etant une vagabonde, elle connaissait parfaitement cet état que les gens nomme la survie. Mais, Medillen avait décider de discuter.

- "Cela ne sert à rien, ils n'entendront aucunement vos.."

- *Zut, foutues flèches.*

Après cette réponse pas très flatteuse à la question de Medillen, ce dernier se décida à employer, apparement une manière plus persuasive. Pandore se leva pour aller l'aider mais à ce moment une nouvelle volée de flèches se déclancha, plus précise ce coup ci. Pandore fut protégée par un bouclier lumineux venant de Medillen. Il venait une fois de plus de lui sauver la vie. Elle lui était redevalbe un seconde fois et cela la mettait mal à l'aise.

- "Qu'allons nous faire maintenant?"

[°Vitae°: Reste bien à l'écart de ces brutes, ils en ont sérieusement apèrs toi, cela serait trop risqué de trop te montrer. Reste plutôt derrière Medillen.]

Pandore soupira, elle savait que discuter ne servirait à rien. Mais elle voulait faire quelque chose.

" Allons-y !"

Medillen saisit Pandore par la main et sauta du bateau. L'air miroitait sous ses pieds, comme pour le bouclier, et ils glissèrent sur l'eau. Profitant de la vitesse initiale du saut, il furent rapidement au niveaux des deux barques adverses. Ceux-ci, surpris de les voir flotter, n'eurent pas le temps de décocher d'autres flèches que déjà l'étrange équipage était sur eux.

le chevalier fit place en donnant un grand coup de pieds circulaire. Les manants se bousculèrent. Le bateau tangua violemment...

Dos à dos, ils leur faisaient face

" Je vous donne une dernière chance de montrer votre clémence..."

Puis il ajouta tout bas a pandore

" A toi de me montrer ce que tu vaux "