C'était une nuit sombre, seules les grandes rues étaient occupées par quelques villageois qui n'osaient s'aventurer dans les ruelles sombres que seule la pleine lune éclairait. Elles étaient pleines de brigands, de trafiquants d'objets de toutes sortes de choses, et les rumeurs qui en parvenaient n'étaient pas toutes très ragoûtantes. Amadeo marchait paisiblement dans l'une d'elles, et regarda un bout de papier qu'il tenait à la main. "Daisuke Miyu", c'était ce qu'il y avait d'inscrit dessus, et le nom de sa victime. Il l'avait trouvé en se renseignant dans quelques villes, et l'avait abordé dans la rue principale, lui disant clairement ce qu'il comptait faire. L'homme tomba dans son piège, et partit en courant dans les étroites ruelles de la ville. Amadeo n'avait aucun mal à le suivre, ayant posté ses petites chéries sur les toits, elles lui indiquaient par où il allait, et le guidaient à la manière de chiens de bergers vers un cul-de-sac où personne ne se rendrait compte qu'il avait été assassiné. Le sorcier tourna dans une rue étroite, et vit Daisuke, affolé, recroquevillé sur lui même, qui implorait sa pitié.
"Le pauvre petit mouton est retourné dans son enclos ...
- Pitié ! Ne me tuez pas ! J'ai rien fait !
- Nous avons tous fait quelque-chose de mal, à un moment ou à un autre. Je me charge de trouver le moment propice pour éxécuter chaque personne ...
- Mais vous êtes complètement taré !
- Le Monde a besoin d'une seconde chance, vous, les êtres prétencieux que vous êtes n'y mettez pas du votre, au contraire, vous le pourrissez, vous l'exploitez, et tout cela pour votre confort ..."
Amadeo s'avança doucement de l'homme, et sortit son sabre de son fourreau.
"Notre mère revivra telle qu'elle était à l'origine, j'en fais le serment.
- Au revoir Monsieur !"
Nataku se tenait à côté de sn créateur, et avait parlé sur un ton innocent, penchant légèrement la tête, faisant tomber ses boucles blondes sur ses épaules ressemblant à de la porcelaine. Amadeo fit un pas de plus et ne décapita l'homme qu'à moitié, le transformant ainsi en distributeur de bonbons Pez.
Il se retourna ensuite, et s'enfonça dans les rues, suivi de près par ses "filles" qui restaient sur les toits, à l'affût d'un danger potentiel.